Publié le 5 mars 2025
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Permettez de monétiser plus le CET pour récompenser le travail supplémentaire

Certains voudraient nous faire tous travailler 7 heures de plus pour rien, gratuitement au nom du principe dévoyé de « solidarité. » L’UNSA rappelle une évidence : tout travail mérite salaire.

Pour l’UNSA, la monétisation du Compte Epargne-Temps (CET) est un des leviers permettant de rémunérer, sur la base du volontariat, le travail supplémentaire effectué par les agents. Le Décret n°2004-878 du 26 août 2004 relatif au CET dans la fonction publique territoriale permet de monétiser les jours de CET à partir du 16ème jour épargné.

A la Ville de Paris, les agents peuvent ainsi demander la monétisation des jours à partir du 16ème jour mais dans la limite de 2 par an. Les montants actuels sont les suivants :

  • Catégorie A : 150 € bruts/jour (montant net 135,70 €)
  • Catégorie B : 100 € bruts/jour (montant net 90,47 €)
  • Catégorie C : 83 € bruts/jour (montant net 75,09 €)

Cette année la campagne de monétisation débutera le 17 mars 2025.

Pendant les JOP 2024, la monétisation est exceptionnellement passée de 2 à 12 jours. Ce dispositif a rencontré un grand succès, prouvant l’intérêt des agents pour cette mesure. C’est pourquoi,

L’UNSA demande le déplafonnement
du nombre de jours monétisables

Aujourd’hui, nos collègues de la Préfecture de Police (et bien d’autres administrations, comme le montre notre étude) bénéficient déjà de la possibilité de monétiser tous les jours épargnés au-delà du 16ème jour, sans limite.

C’est pourquoi, l’UNSA demande que la Ville de Paris supprime la limite du nombre de jours monétisables.