Droit à la déconnexion : l’éloge de la raison
Alors que la loi travail oblige les entreprises à mettre en place le droit à la déconnexion avant janvier 2017, la Ville de Paris a d’ores et déjà prévu une communication constructive, lors de la prochaine séance du CHSCT Central du 15 novembre, sur les lignes directrices qu’elle compte mettre en œuvre.
L’UNSA relève avec satisfaction que ce sujet sensible fait l’objet d’un intérêt particulier et d’une expérimentation de 6 mois.
Le paradoxe du cadre connecté
Si le droit à la déconnexion intéresse tous les salariés, il faut reconnaitre que les cadres sont particulièrement concernés. Selon une étude APEC de décembre 2014, réalisée sur un panel de 450 cadres en poste dans le privé, 89 % d’entre eux estiment que les outils numériques brouillent la frontière entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle. Ils sont seulement 23 % à se déconnecter en dehors de leur temps de travail. Tout en affichant une bonne maîtrise des technologies de l’information, une grande partie des cadres interrogés reconnait que ces technologies ont plutôt tendance à augmenter leur charge de travail et à dégrader leur qualité de vie. Et d’ajouter que ces nouveaux usages ne facilitent ni le travail collectif ni les relations professionnelles.