Publié le 15 janvier 2019
Débriefing du principalat - PDF

Débriefing du principalat Suite aux épreuves de sélection  professionnelle pour l’accès au grade d’Attaché principal qui se sont déroulés du 8 au 30 novembre 2018 la DRH a organisé un débriefing le 17 janvier auquel nous avons assisté.

Avec un Ratio Promu Promouvable (RPP) de 10 % et une répartition de 42 % au choix et 58 % à l’examen professionnel, 17 places ont été pourvues aux choix lors de la CAP du 4 avril 2018 et 24 places à l’examen.

Au 31 décembre de l’année au titre de laquelle le tableau d’avancement est établi (art 22 du décret n°2016-1881 du 26 décembre 2016) soit le 31 décembre 2018, 433 collègues (269 femmes et 174 hommes) remplissaient les conditions statutaires permettant de présenter l’examen. 107 (76 femmes et 31 hommes) ont déposé un dossier d’inscription, 86 se sont présentés.

Rappelons qu’un effet pervers de l’application de l’accord PPCR et le reclassement d’échelon qui s’en suivi fut de rendre inéligible, au concours pour certains et au choix pour d’autres, un certain nombre de nos collègues.

Il convient de noter que de plus en plus de candidats ne préviennent pas de leur absence ou de leur désistement. En dehors des règles élémentaires de courtoisie, l’organisation administrative  du déroulement nécessite une charge de travail non négligeable pour les services de la DRH. Mr Philippe-Pierre Cabourdin Conseiller maître à la Cour des comptes, président de Jury a particulièrement insisté sur ce point.

Concernant les 24 de nos collègues reçus (18 femmes et 6 hommes), 22 appartiennent aux directions municipales, 1 au CASVP, 1 à l’EPPM. 14 reçus occupaient des postes en services centraux, 8 en services déconcentrés, 2 en établissements publics.

5 lauréats sont issus de la déprécarisation, 6 ont été intégrés dans le corps des Attachés après détachement, 1 est issu d’une promotion au choix de SA, 12 sont issus de concours d’Attaché Ville (4 du concours externe, 8 du concours interne).

La note minimale d’admission est de 14 sur 20, ce qui signifie que 62 candidats ont obtenu une note inférieure. La note la plus basse est de 8 sur 20.

Pour un âge compris entre 35 ans et 56 ans, l’âge moyen des lauréats est de 45 ans pour les femmes et de 40 ans pour les hommes.

Il s’agit d’un examen professionnel, et non d’un concours nécessitant des connaissances encyclopédiques.

Les candidats doivent, cependant, disposer d’un minimum de connaissances connues et maitrisées des informations publiques concernant la Mairie (et contenues par exemple sur le site Paris.fr). Il en est de même des grandes règles et pratiques de la fonction publique.

Il convient de montrer que, pour évoluer, on peut s’extraire de son poste actuel. Les membres du jury doivent trouver en quelque sorte les personnes avec lesquelles ils auraient envie de travailler.

Une attention particulière doit être portée à la présentation de son parcours professionnel afin d’éviter les contradictions entre son contenu  et les réponses données aux questions du jury lors de l’entretien. La spontanéité se travaille aussi, l’effet « récitation » n’est pas satisfaisant.

L’épreuve est aussi une épreuve physique, il est nécessaire de bien gérer son stress, et de s’entrainer chronomètre en main. En effet, la première partie consacrée à la présentation des candidats est souvent trop longue et dépasse le temps imparti. Les réponses aux questions doivent être faites calmement en gardant en mémoire que l’épreuve se déroule dans un laps de temps limité et égal pour tous. Plus les réponses sont structurées moins le jury a de temps pour poser d’autres questions.

La note ne représente pas une valeur absolue, mais plutôt le positionnement  du candidat par rapport aux autres de la cession d’examen. Le jury prend tout de même en compte l’importance de la charge de travail de certains postes.

Nous présentons encore une fois nos félicitations aux heureux promus et nous souhaitons bonne chance pour une prochaine présentation de l’épreuve aux autres.