L’UNSA reçue par le nouveau DRH
Une délégation de l'UNSA, composée notamment du Syndicat UNSA Attachés et du Syndicat UNSA Autonome, a été reçue hier lundi 14 octobre en fin d'après-midi par Xavier Lacoste, nouveau directeur des ressources humaines de la Mairie de Paris.
Notre organisation syndicale a abordé les points suivants :
- surcharge de travail, liée à la réorganisation incessante de la Mairie depuis 2008, et qui se manifeste entre autres par la multiplication des réunions et l'explosion des CET : M. Lacoste a pris note de ce problème (qui sera également abordé lors de l'audience de l'UNSA avec la Secrétaire Générale de la Ville le 20 novembre). Le nouveau DRH a insisté sur le fait que sa Direction devait veiller à l'application des protocoles (formation, santé/sécurité au travail, risques psycho-sociaux, âges et générations) et que le rôle des cadres en tant que managers était essentiel autour de trois axes : la discussion, l'écoute et le respect du travail.
- gestion des CET et rachat des jours de CET : Le nouveau directeur des ressources humaines estime que le régime des RTT dans les administrations parisiennes est « très favorable » pour les personnels. Une étude va être réalisée en ce qui concerne le coût représenté par un éventuel rachat des jours de CET pour la Municipalité, possibilité dont le Syndicat UNSA Attachés Paris demande avec insistance la création . La décision politique sur ce rachat sera prise par la prochaine Maire de Paris.
- œuvres sociales : Contrairement à l'UNSA, qui souligne l'indigence des œuvres sociales à la Mairie de Paris, Xavier Lacoste estime que les montants des enveloppes accordés à l'AGOSPAP et à l'ASPP sont « assez généreux » et en tout cas au même niveau que ceux des autres grandes collectivités locales françaises. De nouvelles prestations demandées par l'UNSA (chèques-vacances, chèques-livres, etc.) peuvent être envisagées mais dans le cadre d'un budget constant, c'est-à-dire entraînant la suppression d'autres prestations. M. Lacoste se dit étonné de la faible fréquentation des restaurants administratifs de la Ville (fréquentés par seulement 20 % environ des personnels). L'UNSA a de nouveau demandé la mise en place de chèques restaurants, dans le cas où les restaurants administratifs sont éloignés du lieu de travail (comme c'est le cas, par exemple, du 100 rue Réaumur) et dans celui où les agents travaillent le samedi ou le dimanche.
- mobilité : Le nouveau DRH souligne le fait que de nombreux attachés d'administrations parisiennes sont accueillis en détachement à l'extérieur. Le Syndicat UNSA Attachés demande que des éléments précis (nombre d'accueils en détachement à l'extérieur des administrations parisiennes, administrations ou organismes d'accueil) soient communiqués sur ce point aux élus paritaires de la CAP des attachés. Notre syndicat s'interroge également sur le rôle du futur “Centre Mobilité Carrière”. Au niveau des chiffres, on compte actuellement 1.180 attachés d'administrations parisiennes. Dans le cadre de la résorption de l'emploi précaire, 160 contractuels pourraient à terme être intégrés dans le corps.
- transparence des primes : Au-delà des montants, qui sont communiqués chaque année aux élus paritaires, le Syndicat UNSA Attachés demande que la DRH joue un rôle normatif en ce qui concerne les mécanismes d'attribution des primes (les pratiques variant sensiblement d'une Direction à l'autre, voire d'une sous-direction à l'autre au sein d'une même Direction).
- PFR : La prime de fonctions et de résultats telle qu'elle est pratiquée à l'État devrait être mise en œuvre pour les attachés à partir du 1er janvier 2014. Cependant, compte tenu d'une profonde réforme envisagée par l'État en matière de PFR, la Mairie de Paris s'interroge sur le point de savoir si ce nouveau régime indemnitaire sera appliqué dès le début de l'an prochain pour les attachés ou s'il est nécessaire d'attendre la mise en place de cette réforme à l'État.
- décret portant nouveau statut des attachés d'administrations parisiennes : La navette avec les services de l'État se poursuit, alors que la publication du décret était primitivement prévue pour avril 2013. Le nouveau statut prévoit entre autres la création d'un grade de promotion situé au-dessus du principalat.