Far West musclé à la DICOM, ou comment se débarrasser rapidement d’un fonctionnaire L'administration arrive ainsi à sanctionner un agent, au demeurant méritant, apprécié et toujours bien noté, en dehors de toutes les garanties offertes par la procédure. Nous apprenons avec stupéfaction l'éviction brutale de l'attachée principale responsable des ressources humaines et de la logistique de cette direction. Jeudi dernier, 3 mars 2016, avant l'arrivée de notre collègue, son bureau a été ouvert avec un double des clés demandé au secrétariat. Lors de son arrivée, notre collègue a trouvé son «successeur» occupé à s'installer à son poste de travail. Ce dernier était en train de ranger le bureau à sa convenance, y compris les affaires personnelles de notre collègue. Les fiches de poste aux abonnés absents En outre, à notre connaissance, aucune fiche de poste n'a été publiée sur l’Intranet, aucun arrêté n'a été pris aussi bien pour notre collègue que pour son «successeur». Quoique, puisque nous sommes au Far West, un rebondissement s’impose : au BMO de ce jour, 8 mars 2016 (page 680), figure un avis de vacance de poste pour le poste de chef du Bureau des ressources humaines et de la logistique de la DICOM. A la lecture de cet avis, d’une concision remarquable, puisqu’il tient en deux lignes, un attaché principal intéressé peut être tenté de joindre la personne à contacter, en l’occurrence l’adjoint du directeur. Que lui sera-t-il répondu ? Que les agents de la DICOM sont recrutés au lasso et que la partie de rodéo ne fait que commencer ? L’ensemble des syndicats représentés au CHSCT de la DICOM dénoncent ces pratiques brutales, indignes d'une mairie qui nous rabâche constamment ses actions en faveur du bien-être au travail. Nous attendons avec impatience les explications instructives que la DICOM ne manquera pas de nous fournir lors du CHSCT du 21 mars.